Transhumance de printemps en MONGOLIE

Lucie BRESSY

J’aime témoigner d’instants de vie, de grâce, d’équilibre, et du temps qui passe. Cette quête me mène, appareil photo en main depuis plusieurs années vers des paysages d’une austérité rugueuse, dont les habitants à la langue souvent inconnue semblent faire partie depuis toujours. Habitants dont je tente de capturer le quotidien au travers de moments partagés.

Certaines scènes me ramènent à des impressions d’enfance, de solitude heureuse et de cohérence familiale, en écho à mes valeurs. En tant que personne, femme ou mère.

En Mongolie, les jeunes ont les pieds ancrés dans la tradition, et les yeux rivés sur le futur. Ils sont sur Facebook, mais galopent des kilomètres sur leurs chevaux, sans selle ni chaussures, sous le regard des anciens. Une osmose fragile.

La télévision, les réseaux sociaux élargissent leur vision du monde. Certains deviennent lutteurs, d’autres ouvrent leurs yourtes aux touristes. Tous cherchent des solutions pour perpétuer les traditions, nomades mais connectés.

L’exposition proposée témoigne de mon premier voyage sur place, où j’ai suivi une transhumance de printemps.