Jean-François GRAFFAND

 

Montreur d’étoiles

ECHOS DU CIEL

 

 

 

 

Cette passion pour le ciel m’est apparue dès l’enfance, lors d’une visite à l’Observatoire du
Pic du Midi, et ne m’a jamais quitté depuis.
Après des études dans le domaine de l’informatique, j’ai été professionnellement rattrapé par
ma passion à vingt ans en devenant animateur en astronomie. C’est le début d’un parcours
de vulgarisation et de transmission de cette science auprès du grand public, qui me mène
finalement jusqu’au plus grand Planétarium de France à la Cité des Sciences à Paris en tant
que responsable de l’image et réalisateur, liant ainsi l’astronomie à mon autre passion, celle
de l’image et de la création.
Ma démarche a ainsi toujours été de partager cet émerveillement en invitant les gens à lever
les yeux vers le ciel.
La photographie n’était alors pour moi qu’occasionnelle. En 2013, pour un premier voyage
en Norvège à la découverte des aurores boréales, j’acquiers mon premier appareil
numérique, un très modeste Canon 1100D. J’y retourne l’année suivante cette fois avec le
Canon 6D que j’utilise toujours aujourd’hui, décidé à ramener de plus belles images. L’été, je
m’essaie à mes premiers paysages nocturnes dans les Pyrénées, qui attirent l’attention du Pic
du Midi et de la Réserve Internationale de Ciel Etoilé.
C’est finalement en 2016 que je décide de me consacrer pleinement à la photographie.
Faisant le choix cette année-là de quitter mon poste à Paris et cet environnement urbain qui
n’est pas le mien pour revenir dans ma région d’origine, c’est naturellement que la
photographie est devenue l’objet de toute mon attention, voyant en elle un nouveau moyen
d’attirer les regards vers le ciel.
Je ne suis ni astrophysicien, ni technicien, mais un simple astronome amateur contemplatif.
Contempler le ciel oblige à nous arrêter, et à considérer pleinement où nous sommes, entre
Terre et Ciel. Cette relation au ciel particulière, je la ressens comme un écho. Sonder le ciel,
observer, et prendre conscience de cette immensité d’où nous sommes issus. Et c’est ce lien,
cet écho, que je tente de retranscrire par mes photographies.